Le sommet de la Martinique culmine à 1395 mètres d’altitude. La montagne Pelée est un incontournable à inscrire sur votre liste des randonnées. Différents sentiers adaptés à tous les niveaux s’offrent à vous. Rendue célèbre de façon dramatique, l’éruption du 8 mai 1902 reste gravée dans les mémoires suite à la disparition de milliers d’habitants dans la ville de Saint Pierre.
COMMENT ALLER A LA MONTAGNE PELEE
En bus : Ligne 9 de la compagnie Martinique Transport, depuis la gare routière de Fort de France, arrêt Aileron Morne rouge
En voiture : possibilité de se garer sur le parking du 1er refuge
EN RESUME
Dénivelé : 900 mètres
Temps : 6 heures
Distance : 10 kilomètres
RECOMMANDATIONS
L’ascension de la Montagne Pelée est plus facile en démarrant par l’aileron du Morne Rouge.
Cependant, les nombreuses marches et le dénivelé obligent les futurs randonneurs d’avoir une bonne condition physique.
De même, d’après le temps de marche, il faut bien s’équiper. Prévoir un pique-nique, de l’eau, une casquette, un coupe-vent, un pull, des affaires de rechanges et une paire de baskets. Le temps évolue très vite au cours de la journée et l’altitude refroidit les températures tropicales.
En plus, il est recommandé d’oublier la randonnée s’il pleut abondamment ou si les rafales de vent sont fortes. La webcam de la montagne permet de connaître les conditions météorologiques en temps réel. Cliquer sur ce lien.
JOURNAL DE BORD DE L’ASCENSION DE LA MONTAGNE PELEE
La veille
Malgré la tempête de pluie qui s’abat sur la montagne Pelée, une première tentative d’ascension commence. Les escaliers en bois se transforment en ravine. Ensuite, la brume s’épaissit. Arrivé au 2ème refuge, je patiente afin que le temps change. Mais, aucune modification pointe le bout de son nez. L’aventure s’arrête là. Je retente ma chance le lendemain.
Pendant ma descente, mes pas croisent ceux d’une autre randonneuse angoissée. Présentant des vertiges, je l’aide à redescendre en bavardant. En conclusion, cette belle rencontre prouve que cette première tentative n’était pas inutile.
Jour J
9h00
Le bus me dépose à l’arrêt. La météo est clémente mais un peu venté. Quelques nuages apparaissent. Je grimpe le chemin goudronné jusqu’au 1er refuge. Pour le moment, aucune difficulté se profile à l’horizon. Cependant, le dénivelé chauffe les mollets. Les paysages agricoles de christophine bordent la route. Ce légume se repère par forme de grosse poire jaune ou verte avec un goût proche de la courgette.
9h45
Arrivée au 1er refuge, le panorama est déjà magnifique. On aperçoit les villages du Nord de l’ile, de Basse Pointe à St Pierre. Les pitons du carbet se dévoilent. Je me retourne et j’aperçois la montagne emprisonnée dans une masse nuageuse. Par conséquent, je croise les doigts pour que le temps se découvre. Le refuge comprend des toilettes, un grand carbet pour s’abriter et un petit restaurant.
Une fois l’émerveillement terminé, je continue sur un chemin goudronné qui se transforme rapidement en sentier et je contourne les pylônes électriques.
Ensuite, la marche continue par la montée de très nombreux escaliers creusés dans la terre et parfois dans la roche. Impossible de se perdre, les sentiers sont balisés par des panneaux de bois qui indique le temps restant pour accéder au 2éme refuge. L’ascension est raide et longue mais les marches facilitent l’accès. Puis, elle se termine sur le plateau des palmistes. La végétation dense sature le paysage de verdure tropicale.
11h00
A 1245 mètres d’altitude, on atteint le 2ème refuge. Cette fois-ci, la vue donne sur le cratère du volcan. Ensuite, la randonnée se poursuit sur les crêtes du volcan et contourne le sommet de la montagne. De magnifiques panoramas de l’extrémité Nord du pays se défilent sous mes yeux. Cette partie de la balade repose les jambes puisque le sentier est plat.
12h00
Une fois, à l’approche de l’intersection, le sentier à droite emmène sur la côte du Prêcheur et celui, de gauche, nous guide au 3ème refuge. C’est à ce moment que le sentier se corse, le chemin devient très raide. En effet, la montée s’effectue en escaladant les rochers pendant une trentaine de minutes.
Après le 3ème refuge, la partie la plus dure commence en passant par le Cône de l’éruption de 1929 à 1362 mètres d’altitude. Le sentier se caractérise par de forts rafales de vent. La végétation camoufle les nombreux trous. De même, il est recommandé de ne pas quitter le sentier et de rester attentif.
13h00
Enfin, arrivée au chinois, le point culminant de la Martinique termine cette ascension. Cependant, il est rare que le sommet soit dégagé par la brume. Grâce à une forte rafale, la vue panoramique se dévoile seulement quelques secondes.
Sur le retour, le sentier passe devant le cône de 1902. Le vestige de l’irruption se caractérise par une aiguille de lave solidifiée.
15h00
Fin de la balade